Quelle histoire que celle des Papes
Giovanni-Battista, pape Paul VI, dernier pape à porter la tiare qui a été vendue à un diocèse des Etats Unis et l’argent reversé à une œuvre de charité. Pape Jean XXIII, Angelo Giuseppe Roncalli dit le bon pape Jean est à l’origine du concile Vatican II qui a secoué l’Eglise.
Quelle histoire que celle des Papes
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Le pape François malade, l’idée met venu de faire un petit tour dans la généalogie des papes en me référant à l’ouvrage de Gilles Chiron historien et spécialiste de l’histoire de l’Eglise « les dix conclaves qui ont marqué l’histoire » publie chez PERRIN, en consultant mes notes, en allant puiser dans ma mémoire et en vérifiant certaines dates ou événements sur internet
Quand un pape meurt, les cardinaux s’enferment dans une salle pour élire un nouveau pape, c’est ce qu’on appelle le conclave. Le mot conclave désigne le lieu et le moment au cours desquels on élit le nouveau pape. Les 2/3 des voix des cardinaux sont requis, l’élu doit donner son consentement et se choisir un nom. Il devient alors "pape", revêt la soutane et la calotte blanche, le plus vieux des cardinaux s’avance et déclare sur le balcon de la place Saint Pierre "Habemus papam", (nous avons un pape). Le nouveau pape s’avance à son tour, salut la foule rassemblée sur la place Saint Pierre et donne sa bénédiction universelle à tous les chrétiens
Après la démission de Benoit XVI, 115 cardinaux se sont enfermés pendant 6 jours.
Les gazettes de l’époque avaient relevé une dizaine de noms susceptible de devenir pape. Aucune de leur prédiction ne mentionnait le nom de Jorge Bergoglio cardinal de Buenos-Aires en Argentine
OUI, il est devenu le 266ème pape de l’église catholique dans le monde.
Nous avons eu des papes de tous les calibres sur le plan spirituel et temporel
Depuis la seconde guerre mondiale ; les papes qui se sont succédés furent de grandes valeurs spirituelles et morales.
L’histoire des religions est un sujet intéressant, je m’interroge sur les religions, ne serais-je pas l’un des piliers des sociétés, hier comme aujourd’hui. Depuis la nuit des temps les humains ont manifesté des croyances et cela sur tous les continents. Puis avec le temps des prophètes ont émergé, des adeptes ont institutionnaliser ces croyances, les ont canalisés, encadrer. C’est ainsi qu’est apparu les trois monothéistes, le judaïsme, le christianisme et l’islam. Revenons à notre sujet qui est l’élection des papes.
L’élection d’un pape
L’élection d’un pape est un fait religieux universel que le monde entier scrute avec intérêt et qui a une grande importance surtout ces deux derniers siècles.
A la suite de Jésus de Nazareth, prophète itinérant de Galilée, se déclarant le fils de Dieu, l’apôtre Pierre, l’un de ses disciples et le citoyen Paul de Tarse (juif et romain), convertis lors d’une expédition contre les chrétiens, sont les deux. Fondateurs de l’Eglise catholique, Jésus dit à Pierre « Tu es Pierre et sur ce roc, je bâtirai mon église » Le roc est toujours là. La pierre s’effrite, se régénère au gré des époques, des circonstances. Quant au romain Paul de Tarse, juif et persécuteur des premiers chrétiens fut après sa conversion une cheville ouvrière dans la construction de cette église.
Après Pierre, son successeur fut désigné comme évêque de Rome. Il est devenu en quelque sorte le chef parmi les chefs de cette petite Eglise qui commençait à se structurer non sans mal. Conflits internes et répression romaine. Le processus du choix des évêques de Rome qui sera désigné bien plus tard comme Pape de l’Eglise catholique est peu fiable, la documentation étant fragmentée
D’après l’auteur cité ci-dessus. « A l’origine, n’importe quel clerc, mémé s’il n’était pas encore clerc pouvait être élu évêque de Rome, la tradition se perpétue, ainsi, plusieurs papes reçurent ce titre sans être cardinal, ni évêque. Dans ces cas ils étaient ordonnés prêtres et consacres évêques avant d’être couronnes comme souverain pontifes »
Avant de poursuive mon propos il faut noter un fait important dans l’évolution du catholicisme, le concile de Nicée (Turquie)en 325 convoqué par l’empereur Romain Constantin et l’évêque de Rome sylvestre Ier, qui ne put s’y rendre, fit de ce concile un point de départ de l’alliance entre le sabre et le goupillon, entre le spirituel et le temporel
(Le concile est une assemblée d’évêques et de théologiens de l’Église catholique ou de l’église orthodoxe qui se réunissent pour statuer sur la doctrine et la discipline ecclésiastiques. On distingue les conciles régionaux des conciles œcuméniques ou universels
Dans mon exposé je ne donnerai que quelques points de repère, tellement l’élection de chaque pape jusqu’à l’époque moderne fut complexe et qu’il faut la restituer dans son époque.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le lieu de l’élection du pape a beaucoup varié selon les époques. Dans les premiers siècles elle se faisait à Rome. Puis à partir du VIII siècle, le patrimoine de la papauté s’étant étendu grâce à de généreux donateurs, notamment Pépin le bref, (754), et son fils Charlemagne (774), Ombrie, Toscane et Romagne (régions d’Italie).
Ces dons ont t eu pour conséquence d’élargir considérablement la souveraineté temporelle des papes
Ce qui de mon point de vue a été un caillou dans la chaussure de l’Eglise catholique. L’église n’étant pas faite pour s’enrichir mais pour aider les humains.
Ces donations ont permis aux papes de se déplacer dans ces régions, avec toutes leur suite, pendant les mois d’été ou pour s’évader de Rome si des troubles politiques devenaient menaçants.
L’auteur déjà cité donne un exemple : « En 1244, Innocent IV a dû s’enfuir de Rome sous la menace de l’empereur germanique Frédéric II. Mais l’éloignement de la cité impliquait alors le transfert de la Curie romaine et une imposante organisation logistique »
Le pape emportait dans ses bagages les membres de sa famille femme, enfants et toute la parenté qui gravitait autour de son siége, environ 200 personnes. Puis toute la suite : cardinaux, évêque, juriste. La caravane devait être imposante. Un peu comme nos rois qui se déplaçaient jadis en province. Si le pape décédait dans l’un de ses lieux cela entrainait un conclave hors de Rome.
Cela dit, ce n’est qu’à partir du Moyen-âge que l’on commence à mieux appréhender les mécanismes, les influences et les subtilités pour l’élection d’un pape. Il faudrait des livres pour raconter l’histoire de l’élection de chaque pape. Nous en retiendrons que les plus marquants
Le plus long conclave de l’histoire des papes a durée trois ans (1268-1271). On enferma les 20 cardinaux électeurs non pas à Rome mais dans le palais épiscopal à Viterbe ou été décédé son prédécesseur, au centre de l’Italie. Dès le départ deux clans irréconciliables s’opposèrent, des rois s’en mêlèrent, des théologiens, les 15 électeurs furent mis au pain sec, ils quittèrent les lieux pendant plusieurs semaines s’enfermèrent à nouveau à tel point que la population s’en mêla. Après moultes rebondissements et pour mettre tout le monde d’accord, on alla chercher en dehors du sacré collège un simple archidiacre Tebaldo Viscinti qui n’était ni cardinal, ni évêque, ni prêtre, mais avait une longue expérience politico diplomatique et des qualité morales pour exercer la fonction. Il accepta, fut dans la foulée ordonné prêtre, évêque et cardinal et pris le nom de Grégoire X
A suivre
Infos Plume
Les œufs
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Nous français, nous sommes de gros consommateur d’œufs. Les éleveurs de poules pondeuses non pas de mouron à se faire pour leur poulailler, nos poules sont bien portantes et sont de bonnes pondeuses. Oscar mange environ 200 œufs par an en omelettes avec des petits rosés de Paris, sur le plat aux petits oignons, à la coque en faisant trempette avec des frites croustillantes. Pourquoi j’en viens aux œufs parce que les américains sont aussi des gros consommateurs d’œufs, mais voilà, depuis que leur sheriff s’est installé dans le bureau ovale, une épidémie virulente frappent les poulaillers de l’oncle Sam. Les prix s’emballent, les américains commencent à ruer dans les brancards. Le comble du comble de cette histoire, c’est qu’ils sollicitent les européens de leur envoyer des tonnes d’œufs
Cardinal Bayrou, Premier ministre.
Le Cardinal Bayrou a réuni en conclave les cardinaux, représentants les organisations syndicales ouvrières et patronales. Le Bougre est allé chercher un modèle religieux, pour régler une affaire temporelle. Objet ! Trouver une solution pour régler les problèmes de retraites sans aggraver le déficit public. Le cardinal-premier ministre s’est pris les pieds dans le tapis en annonçant tout de Go en cours de conclave, que l’âge du départ à la retraite serait maintenu à 64 ans Il n’en fallut pas plus pour que certains cardinaux quittent le conclave. Comme disent certains, ce sujet revient régulièrement sur le tapis. C'est est un serpent de mer qu'il faut prendre avec précaution cardinal Bayrou
Commentaire d'un lecteur
C’est une question fascinante et profonde ! Réaliser ses rêves et réaliser ses ambitions peuvent sembler similaires, mais ils reposent sur des dimensions différentes de l'expérience humaine.
Les rêves sont souvent empreints d'émotions, de désirs profonds et d'aspirations parfois inconscientes. Ils reflètent ce qui nous inspire, ce qui nourrit notre imagination et ce que nous percevons comme idéaux, même si cela semble hors de portée. Par exemple, devenir artiste ou explorer le monde peut être un rêve.
Les ambitions, quant à elles, sont plus ancrées dans la réalité et se définissent souvent par des objectifs concrets et mesurables. Elles sont guidées par la volonté, l'effort et des stratégies pour atteindre ces objectifs. Une ambition pourrait être de gravir les échelons dans sa carrière ou de terminer un projet complexe.
La distinction majeure peut résider dans le fait que les rêves évoquent souvent l’idéal, tandis que les ambitions impliquent une action délibérée. Cependant, les deux peuvent se croiser. Par exemple, un rêve peut devenir une ambition si l’on décide d’y travailler activement.
À ton avis, peut-on dire que l’un nourrit l’autre ? Ou ressens-tu qu’ils ont des finalités bien distinctes ? Merci pour ton commentaire